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Communiqué de presse

La désorientation spatiale est la cause probable d'un écrasement d'hélicoptère mortel survenu en 2011

Gatineau (Québec), le 27 septembre 2013 – Un hélicoptère qui a décollé plus d’une heure après le coucher du soleil s’est sans doute écrasé en raison d’une désorientation spatiale du pilote, selon un rapport d’enquête (A11Q0168) publié aujourd’hui par le Bureau de la sécurité des transports (BST). L’accident, qui est survenu le 27 août 2011, a tué le pilote et les trois autres occupants de l’appareil peu après le décollage. Le pilote et les autres occupants avaient décollé de Saint-Ferdinand (Québec) à bord d’un Robinson R44 Raven II privé pour un vol à destination de Saint-Nicolas (Québec).

L’hélicoptère a été détruit au moment de l’impact, mais il n’y a pas eu d’incendie.

Selon le BST, l’aérodrome n’avait pas de système d’éclairage, et le pilote, ayant eu peu de points de repère visuels à l’extérieur de l’hélicoptère, aurait donc été susceptible de subir diverses illusions associées au vol de nuit. Selon les statistiques, la désorientation spatiale est responsable de 5 à 10 % de tous les accidents dans l’aviation générale, dont 90 % sont mortels. Dans le rapport, on se demande également si les exigences minimales de qualification de vol de nuit imposées aux pilotes d’hélicoptères privés sont suffisantes pour leur expliquer et leur démontrer les risques encourus, dont les illusions visuelles qui peuvent causer la désorientation spatiale.

Le rapport du BST se penche aussi sur le problème des renseignements inexacts ou manquants dans le registre des balises de détresse, notant que cela peut parfois nuire à la recherche et au sauvetage. Bien que ce problème n’ait pas été mentionné parmi les facteurs contributifs dans ce cas-ci, le Registre canadien des balises a écrit aux propriétaires de balises pour leur demander de vérifier et de corriger les coordonnées des personnes à contacter en cas d’urgence.

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